Pour sa 11ème édition le Folk and Blues a battu tous ses records de fréquentation avec 75 000 participants sur les trois jours confondus. Rappelons que le festival est gratuit et qu'il se répartit sur trois scènes autour du port de la petite ville de Binic. En principe, ces chiffres devraient être une bonne nouvelle sauf que là, cela commence à faire beaucoup de monde, notamment le samedi où la circulation sur le site devient très compliquée.
A part ce point, le festival offrit quelques pépites, comme à l'accoutumée, dès la soirée d'ouverture avec des groupes comme The Schizophonics et son chanteur hystérique, Louder than death, soit King Khan au chant, les deux Magnétix et Fredovitch de the Shrines (le groupe qui accompagne King Khan habituellement) à la guitare, la batterie et la basse.
Louder than death propose un punk hardcore à la Black Flag avec des morceaux courts qui semblent avoir été écrits la veille mais qui font mouche. Il faut dire qu'avec un tel chanteur, car King Khan possède une présence monumentale, une chanson reprenant l'annuaire téléphonique fonctionnerait. La soirée se termine avec les Death Valley Girls sur la scène de la Cloche. Leur musique ni trop speed, ni trop violente, n'en est pas moins excellente.
Le festival de Binic propose des concerts qui vont du folk à la guitare sèche jusqu'au rock punk le plus énervé qui soit. Le deuxième jour sera marqué par le concert de Prettiest eyes sur la scène de la Cloche. Cette dernière est la plus petite scène du festival, l'équivalent d'un podium de fête de village, sans crash-barrières ni service d'ordre. En général, les groupes adorent ce contact direct avec le public et il s'y passe parfois des choses étonnantes.
Le troisième jour sera marqué par le concert énorme du groupe de Saint-Brieuc Dewaere, sur la grande scène. Ce groupe possède de très bonnes chansons puissantes, un son de guitare et une écriture immédiatement reconnaissables et surtout un chanteur exceptionnel en la personne de Maxwell Farrington originaire d'Australie. Le chanteur nous fascine pendant que les musiciens nous envoie des riffs puissants et nous emmènent avec leur énergie un peu plus à chaque morceau. Le public en restera estomaqué, un des sommets de cette édition à coup sur. A noter que Maxwell aura également fait un mini-concert seul au camping l'après-midi avec son petit ampli en reprenant des tubes de variété française des années 80. Après cela, le reste de la soirée aura presque du mal à être à la hauteur avec le hardcore de Civic, les anglais de Sleaford Mods, seul véritable groupe connu du festival qui rameutera tellement de monde que ce sera très compliqué de suivre le concert, et enfin les géniaux E.T. Explore me qui raviront les derniers spectateurs présents sur la grande scène.
Le Binc Folk Blues festival, qui devrait voir naître d'ici un an ou deux sa version australienne, reste un des meilleurs événements musicaux du territoire malgré un presque doublement de son public en quatre ans. Ce n'est juste plus le petit festival peinard gratuit de rock en bord de mer, mais c'est devenu un grand événement national autour duquel gravite toute une scène garage blues internationale avec des ramifications de plus en plus étendues.
A part ce point, le festival offrit quelques pépites, comme à l'accoutumée, dès la soirée d'ouverture avec des groupes comme The Schizophonics et son chanteur hystérique, Louder than death, soit King Khan au chant, les deux Magnétix et Fredovitch de the Shrines (le groupe qui accompagne King Khan habituellement) à la guitare, la batterie et la basse.
Louder than death propose un punk hardcore à la Black Flag avec des morceaux courts qui semblent avoir été écrits la veille mais qui font mouche. Il faut dire qu'avec un tel chanteur, car King Khan possède une présence monumentale, une chanson reprenant l'annuaire téléphonique fonctionnerait. La soirée se termine avec les Death Valley Girls sur la scène de la Cloche. Leur musique ni trop speed, ni trop violente, n'en est pas moins excellente.
Le festival de Binic propose des concerts qui vont du folk à la guitare sèche jusqu'au rock punk le plus énervé qui soit. Le deuxième jour sera marqué par le concert de Prettiest eyes sur la scène de la Cloche. Cette dernière est la plus petite scène du festival, l'équivalent d'un podium de fête de village, sans crash-barrières ni service d'ordre. En général, les groupes adorent ce contact direct avec le public et il s'y passe parfois des choses étonnantes.
Le troisième jour sera marqué par le concert énorme du groupe de Saint-Brieuc Dewaere, sur la grande scène. Ce groupe possède de très bonnes chansons puissantes, un son de guitare et une écriture immédiatement reconnaissables et surtout un chanteur exceptionnel en la personne de Maxwell Farrington originaire d'Australie. Le chanteur nous fascine pendant que les musiciens nous envoie des riffs puissants et nous emmènent avec leur énergie un peu plus à chaque morceau. Le public en restera estomaqué, un des sommets de cette édition à coup sur. A noter que Maxwell aura également fait un mini-concert seul au camping l'après-midi avec son petit ampli en reprenant des tubes de variété française des années 80. Après cela, le reste de la soirée aura presque du mal à être à la hauteur avec le hardcore de Civic, les anglais de Sleaford Mods, seul véritable groupe connu du festival qui rameutera tellement de monde que ce sera très compliqué de suivre le concert, et enfin les géniaux E.T. Explore me qui raviront les derniers spectateurs présents sur la grande scène.
Le Binc Folk Blues festival, qui devrait voir naître d'ici un an ou deux sa version australienne, reste un des meilleurs événements musicaux du territoire malgré un presque doublement de son public en quatre ans. Ce n'est juste plus le petit festival peinard gratuit de rock en bord de mer, mais c'est devenu un grand événement national autour duquel gravite toute une scène garage blues internationale avec des ramifications de plus en plus étendues.
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