Le festival Check in Party est né des cendres d'un autre festival intitulé Clandestino, qui s'est déroulé deux ans auparavant sur le site de l'aérodrome de Guéret dans la Creuse. Il faut préciser à ce niveau que cela n'a plus rien à voir, que ce soit en terme d'organisation ou de programmation. Cette première édition alignait la plus impressionnante programmation de l'été en rock indépendant, avec des têtes d'affiches internationales, et une partie des meilleurs groupes francophones indés actuels.
Globalement, la fréquentation s'est limitée à 3000 ou 4000 personnes par soir, ce qui permit une circulation fluide dans l'enceinte du festival ce qui favorisa les rencontres. Les spectateurs venus des quatre coins de la France se répartirent sur les trois scènes. Ils furent présents et motivés. A noter que la plupart des artistes francophones, quand ils le purent, restèrent pendant les trois jours à voir les collègues jouer, faire la fête... C'est un très bon signe pour l'avenir. De notre côté, nous avons rencontré beaucoup de gens que nous connaissions ou pas, artistes, professionnels et spectateurs tous mélangés, mais de toute façon des connaisseurs venus parfois de loin. La détente et l'échange furent les maîtres-mots de ce festival.
Le premier jour, le festival proposa une programmation relativement grand public et résolument féminine avec en têtes d'affiches Patti Smith et Jeanne Added. Le public fut assez différent les deux jours suivants, logique vu les différences de programmation. L'américaine âgée d'environ 70 ans a encore de la voix mais son spectacle fut malheureusement un peu trop axé sur les reprises nombreuses d'autres artistes. Jeanne Added donna une prestation intéressante du point de vue scénique même si nous ne sommes pas fans de sa musique.
La deuxième journée débuta avec le concert de Namdose (BRNS et Ropoporose), installés entre les quatre scènes prévues pour les deux shows de la Colonie de Vacances, à même le sol, avec le public autour. Ce fut pour nous le vrai coup d'envoi du festival, avec quelques centaines de personnes motivées pressées autour des cinq musiciens qui donnèrent là un concert de très haute volée. Puis, nous enchaînons avec Puts Marie sur la grande scène. Le groupe suisse proposa une bonne partie du concert faite d'un mélange de plusieurs morceaux neufs et plus anciens, enchaînés avec une impression parfois d'improvisation, étonnant mais pas désagréable. La soirée vit s'enchaîner les sets de Slaves et de Gogol Bordello sur la grande scène. Les anglais de Slaves donnèrent un concert impressionnant de force et d'énergie brute. Les new-yorkais d'origine slave amenèrent leur côté festif et retournèrent le public comme il se doit. La soirée laissa place ensuite aux belges de It It Anita, toujours aussi impressionnants, avec des guitares au volume maximum et une batterie hystérique. Ils finirent leur concert au milieu du public, rendant encore plus fou leur celui-ci. Après eux, nous suivîmes le début du set de Oktober Lieber qui proposent une électro-coldwave tendance Ann Clark dans les années 80.
Globalement, la fréquentation s'est limitée à 3000 ou 4000 personnes par soir, ce qui permit une circulation fluide dans l'enceinte du festival ce qui favorisa les rencontres. Les spectateurs venus des quatre coins de la France se répartirent sur les trois scènes. Ils furent présents et motivés. A noter que la plupart des artistes francophones, quand ils le purent, restèrent pendant les trois jours à voir les collègues jouer, faire la fête... C'est un très bon signe pour l'avenir. De notre côté, nous avons rencontré beaucoup de gens que nous connaissions ou pas, artistes, professionnels et spectateurs tous mélangés, mais de toute façon des connaisseurs venus parfois de loin. La détente et l'échange furent les maîtres-mots de ce festival.
Le premier jour, le festival proposa une programmation relativement grand public et résolument féminine avec en têtes d'affiches Patti Smith et Jeanne Added. Le public fut assez différent les deux jours suivants, logique vu les différences de programmation. L'américaine âgée d'environ 70 ans a encore de la voix mais son spectacle fut malheureusement un peu trop axé sur les reprises nombreuses d'autres artistes. Jeanne Added donna une prestation intéressante du point de vue scénique même si nous ne sommes pas fans de sa musique.
La deuxième journée débuta avec le concert de Namdose (BRNS et Ropoporose), installés entre les quatre scènes prévues pour les deux shows de la Colonie de Vacances, à même le sol, avec le public autour. Ce fut pour nous le vrai coup d'envoi du festival, avec quelques centaines de personnes motivées pressées autour des cinq musiciens qui donnèrent là un concert de très haute volée. Puis, nous enchaînons avec Puts Marie sur la grande scène. Le groupe suisse proposa une bonne partie du concert faite d'un mélange de plusieurs morceaux neufs et plus anciens, enchaînés avec une impression parfois d'improvisation, étonnant mais pas désagréable. La soirée vit s'enchaîner les sets de Slaves et de Gogol Bordello sur la grande scène. Les anglais de Slaves donnèrent un concert impressionnant de force et d'énergie brute. Les new-yorkais d'origine slave amenèrent leur côté festif et retournèrent le public comme il se doit. La soirée laissa place ensuite aux belges de It It Anita, toujours aussi impressionnants, avec des guitares au volume maximum et une batterie hystérique. Ils finirent leur concert au milieu du public, rendant encore plus fou leur celui-ci. Après eux, nous suivîmes le début du set de Oktober Lieber qui proposent une électro-coldwave tendance Ann Clark dans les années 80.
Le troisième jour débuta avec le concert de Touts, de très jeunes irlandais jouant un punk assez classique sur la petite scène. Puis, vint l'enchaînement Deerhunter et Oh Sees sur les deux plus grandes scènes relativement proches l'une de l'autre. John Dwyer et son groupe étaient en train de faire leur line-check sur la grande scène, pendant que Bradford Cox et les siens jouaient sur l'autre scène. Le chanteur de Deerhunter, habillé comme une vieille rombière avec ses grosses lunettes, son pantalon à pattes d'éléphants et ses chaussures à talons, pris à partie Dwyer jugé comme faisant trop de bruit et lui proposa d'aller régler ses comptes derrière après le concert, non sans humour, avant de lui dire "I love you John Dwyer", ce dernier fut surpris et s'excusa du dérangement. Ce fut l'une des scènes les plus drôles du festival. assurément. Cela en dit long aussi sur l'aspect familial de l'événement, débordant dans le centre ville de Guéret, plutôt vide à cette période de l'année, où les spécialistes de musique pointue purent également se rencontrer et échanger tranquillement.
Ce fut ensuite au tour des canadiens de Crack Cloud, une des révélations rock de l'année, de donner un set génial avec une musique à la fois millimétrée et très humaine. Assurément, un des sommets du festival cette année. Enfin, nous purent assister au concert de Balthazar, les belges ont évolué depuis leurs premiers concerts géniaux au début des années 2010, mais cela reste agréable et assez frais, malgré un succès important et mérité. Enfin, le concert de Black Midi donné dans la nuit sur la petite scène clôtura pour nous le festival. Les américains, rappelant les géniaux Primus dans les années 90, donnèrent un concert imposant et terminèrent en beauté ce festival qui devrait s'imposer comme l'un des festivals incontournables de l'été. Gageons que la programmation soit du même niveau les années suivantes, sachant que la liste des artistes que nous avons manqué pourraient à elle seule remplir une programmation des plus brillantes : Yak, Flavien Berger, la Colonie de Vacances, the Psychotic Monks, Altin Gun, Lysistrata, Bodega, Jacco Gardner ...
Ce fut ensuite au tour des canadiens de Crack Cloud, une des révélations rock de l'année, de donner un set génial avec une musique à la fois millimétrée et très humaine. Assurément, un des sommets du festival cette année. Enfin, nous purent assister au concert de Balthazar, les belges ont évolué depuis leurs premiers concerts géniaux au début des années 2010, mais cela reste agréable et assez frais, malgré un succès important et mérité. Enfin, le concert de Black Midi donné dans la nuit sur la petite scène clôtura pour nous le festival. Les américains, rappelant les géniaux Primus dans les années 90, donnèrent un concert imposant et terminèrent en beauté ce festival qui devrait s'imposer comme l'un des festivals incontournables de l'été. Gageons que la programmation soit du même niveau les années suivantes, sachant que la liste des artistes que nous avons manqué pourraient à elle seule remplir une programmation des plus brillantes : Yak, Flavien Berger, la Colonie de Vacances, the Psychotic Monks, Altin Gun, Lysistrata, Bodega, Jacco Gardner ...
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