Le festival Hop Pop Hop est organisé par la salle de musiques actuelles L'Astrolabe dans le centre-ville d'Orléans. Cet événement, dont la quatrième édition s'est déroulée les 13 et 14 septembre dernier, est dédié aux artistes émergents, avec une tête d'affiche un petit peu plus grosse pour donner un peu de visibilité à l'événement. Cette année la tête d'affiche 'était Altin Gün. Les concerts se déroulent dans cinq lieux culturels du centre-ville et dans le jardin de l'évêché en extérieur avec une capacité un peu plus importante.
Ce festival a su trouver son créneau, à la fois en terme de programmation et également en se déroulant dans la période de la rentrée. Sa taille pas trop grande et le fait de pouvoir circuler d'un lieu à l'autre favorisent l'échange et la rencontre. Ici, nous ne sommes pas dans le gavage industriel, il est difficile de voir plus de 4 ou 5 concerts chaque jour avec un mélange d'artistes régionaux et de découvertes nationales et internationales dans les styles les plus courants des musiques actuelles : rock, punk, pop, hip hop, électro ...
Cette année , nous débutons le vendredi à la scène nationale avec Phoenician drive , groupe belge influencé par les musiques du monde et mélangeant du krautrock avec des instruments orientaux, intéressant et très agréable. On passe ensuite au 108, la friche culturelle située dans la bouillonnante rue de Bourgogne, avec Big Joannie et Dewaere.
Les trois anglaises de Big Joannie passeront un peu à côté de leur concert à base de chansons très courtes, tenant sur un fil très ténu. Elles ne réussiront à nous emmener que sur la fin du concert, nous montrant par là le potentiel du groupe.
Les briochains de Dewaere, avec leur chanteur australien, jouent en dernier sur la scène du 108, malheureusement en même temps qu'Altin Gün. Du coup, le lieu est loin d'être rempli. Les bretons livreront un concert très honnête et confirment leur potentiel avec de grands morceaux. On a déjà hâte de les revoir.
Le samedi, nous débutons la journée avec Grande à la salle de l'institut. Ce groupe issu de la prolifique scène régionale se compose de deux filles avec guitare, violon et voix. Cela ressemble pas mal à Mansfield Tya et c'est très agréable.
Nous les retrouverons ensuite à la Ruche en scène, un bar associatif qui propose quelques show-cases très courts (deux chansons). Ce sera l'occasion de les revoir dans un cadre encore plus intime, ce qui est une super bonne idée.
Toujours à la Ruche en scène, nous assistons au show-case de Tracy de Sa. La lyonnaise jouera deux morceaux de son hip hop mâtiné de nombreuses influences. Suivra une interview de Tracy qui envoie sans mâcher ses mots quand à certains comportements machistes, racistes et autres. Cela fait longtemps que l'on n'avait pas vu un artiste aussi rentre-dedans et premier degré, il faut dire que son parcours semble lui en avoir fait voir. Un grand bravo d'autant que cela se traduit par un concert quelques heures plus tard au Centre Chorégraphique National avec un public à fond, vraiment impressionnant, notre concert du festival.
Nous terminons ensuite la soirée comme la veille au 108 avec Lice et Bracco. Les premiers sont anglais et proposent un concert de noise mélangé avec plein de styles différents jazz, expérimental, très arty, tout en envoyant un gros son assez violent. Surprenant mais pas totalement convaincant pour une première écoute. Ensuite viennent les français de Bracco avec leur électro-noise-punk jusqu'au-boutiste et radical. Ce groupe est génial. Il livre la bande son de l'époque, ce qui n'est pas réjouissant pour cette dernière, vu les aspects torturés et violents de Bracco.
Et Hop Pop Hop est déjà terminé. Ce festival est un réel plaisir à vivre. Il reviendra l'an prochain pour une cinquième édition.
Ce festival a su trouver son créneau, à la fois en terme de programmation et également en se déroulant dans la période de la rentrée. Sa taille pas trop grande et le fait de pouvoir circuler d'un lieu à l'autre favorisent l'échange et la rencontre. Ici, nous ne sommes pas dans le gavage industriel, il est difficile de voir plus de 4 ou 5 concerts chaque jour avec un mélange d'artistes régionaux et de découvertes nationales et internationales dans les styles les plus courants des musiques actuelles : rock, punk, pop, hip hop, électro ...
Cette année , nous débutons le vendredi à la scène nationale avec Phoenician drive , groupe belge influencé par les musiques du monde et mélangeant du krautrock avec des instruments orientaux, intéressant et très agréable. On passe ensuite au 108, la friche culturelle située dans la bouillonnante rue de Bourgogne, avec Big Joannie et Dewaere.
Les trois anglaises de Big Joannie passeront un peu à côté de leur concert à base de chansons très courtes, tenant sur un fil très ténu. Elles ne réussiront à nous emmener que sur la fin du concert, nous montrant par là le potentiel du groupe.
Les briochains de Dewaere, avec leur chanteur australien, jouent en dernier sur la scène du 108, malheureusement en même temps qu'Altin Gün. Du coup, le lieu est loin d'être rempli. Les bretons livreront un concert très honnête et confirment leur potentiel avec de grands morceaux. On a déjà hâte de les revoir.
Le samedi, nous débutons la journée avec Grande à la salle de l'institut. Ce groupe issu de la prolifique scène régionale se compose de deux filles avec guitare, violon et voix. Cela ressemble pas mal à Mansfield Tya et c'est très agréable.
Nous les retrouverons ensuite à la Ruche en scène, un bar associatif qui propose quelques show-cases très courts (deux chansons). Ce sera l'occasion de les revoir dans un cadre encore plus intime, ce qui est une super bonne idée.
Toujours à la Ruche en scène, nous assistons au show-case de Tracy de Sa. La lyonnaise jouera deux morceaux de son hip hop mâtiné de nombreuses influences. Suivra une interview de Tracy qui envoie sans mâcher ses mots quand à certains comportements machistes, racistes et autres. Cela fait longtemps que l'on n'avait pas vu un artiste aussi rentre-dedans et premier degré, il faut dire que son parcours semble lui en avoir fait voir. Un grand bravo d'autant que cela se traduit par un concert quelques heures plus tard au Centre Chorégraphique National avec un public à fond, vraiment impressionnant, notre concert du festival.
Nous terminons ensuite la soirée comme la veille au 108 avec Lice et Bracco. Les premiers sont anglais et proposent un concert de noise mélangé avec plein de styles différents jazz, expérimental, très arty, tout en envoyant un gros son assez violent. Surprenant mais pas totalement convaincant pour une première écoute. Ensuite viennent les français de Bracco avec leur électro-noise-punk jusqu'au-boutiste et radical. Ce groupe est génial. Il livre la bande son de l'époque, ce qui n'est pas réjouissant pour cette dernière, vu les aspects torturés et violents de Bracco.
Et Hop Pop Hop est déjà terminé. Ce festival est un réel plaisir à vivre. Il reviendra l'an prochain pour une cinquième édition.
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