Infecticide nous présente un état du monde en forme ... de sac à merde. Ils passent par le second degré pour nous délivrer des messages au premier, la dérision et les déguisements en concerts pour évoquer leur vision de notre société.
Il est intéressant de voir que le premier degré a été quasiment totalement écarté de la musique depuis les premières années du rap dans les années 90. Il reste des artistes second degré qui du coup peuvent se permettre d'aller beaucoup plus loin dans leurs textes comme par exemple Sexy Suhi ou Infecticide.
Nous sommes passés en un peu plus de 20 ans du premier degré de NTM avec "Qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?" au "Qui a mis le feu à la voiture de la police ?" d'Infecticide. Cela en dit long sur la perte d'innocence, sur le recul de tout discours à contre-courant et sur le refuge d'un certain militantisme du premier vers le second degré.
La musique d'Infecticide est faite d'électronique à la manière de groupes new wave et post punk des années 80, presque comme du Joy Division qui se danserait. D'ailleurs, en concert, le public ne s'en prive pas. Les prestations scéniques du groupe restent de grands moments à la fois festifs et de communion avec le public.
Le côté robotique de la musique et du chant d'un morceau comme "Clown cherche rire" évoque à la fois un second degré mais surtout un réel désespoir et la déshumanisation galopante de notre monde.
Infecticide, comme d'autres groupes (Schlaasss, Casse Gueule, Le Prince Harry) fait du punk alternatif avec les instruments de notre époque (samples, boîtes à rythmes, synthés) et en cela, ces groupes sont passionnants car innovants et créatifs.
Finger Bueno est le troisième album d'Infecticide et se révèle toujours aussi plein d'humour, peut-être un peu plus désespéré, mais on ne peut pas dire que tout se soit arrangé ces dernières années .
Il est intéressant de voir que le premier degré a été quasiment totalement écarté de la musique depuis les premières années du rap dans les années 90. Il reste des artistes second degré qui du coup peuvent se permettre d'aller beaucoup plus loin dans leurs textes comme par exemple Sexy Suhi ou Infecticide.
Nous sommes passés en un peu plus de 20 ans du premier degré de NTM avec "Qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?" au "Qui a mis le feu à la voiture de la police ?" d'Infecticide. Cela en dit long sur la perte d'innocence, sur le recul de tout discours à contre-courant et sur le refuge d'un certain militantisme du premier vers le second degré.
La musique d'Infecticide est faite d'électronique à la manière de groupes new wave et post punk des années 80, presque comme du Joy Division qui se danserait. D'ailleurs, en concert, le public ne s'en prive pas. Les prestations scéniques du groupe restent de grands moments à la fois festifs et de communion avec le public.
Le côté robotique de la musique et du chant d'un morceau comme "Clown cherche rire" évoque à la fois un second degré mais surtout un réel désespoir et la déshumanisation galopante de notre monde.
Infecticide, comme d'autres groupes (Schlaasss, Casse Gueule, Le Prince Harry) fait du punk alternatif avec les instruments de notre époque (samples, boîtes à rythmes, synthés) et en cela, ces groupes sont passionnants car innovants et créatifs.
Finger Bueno est le troisième album d'Infecticide et se révèle toujours aussi plein d'humour, peut-être un peu plus désespéré, mais on ne peut pas dire que tout se soit arrangé ces dernières années .
Proudly powered by Weebly